Interview d’Alain GUILLEMOT : A propos du financement de Vidi Capital

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Vidi Capital a officialisé la semaine dernière ses deux premières opérations d’adossement et la sécurisation d’un financement unitranche.

Alain Guillemot, vous êtes Président de Vidi Capital, pouvez-vous nous donner quelques précisions sur ce financement levé ?

Afin de compléter notre levée de fonds en capital réalisée exclusivement auprès de 300 radiologues, nous avons réalisé cet été un appel d’offres incluant la plupart des banques françaises ainsi que d’autres acteurs financiers. C’est finalement Kartesia qui a été retenu pour nous prêter plusieurs dizaines de millions d’euros afin de financer nos opérations d’adossement de groupes d’imagerie. En concertation avec eux, nous avons opté pour une dette unitranche. Tout comme un prêt bancaire auprès d’une banque, cette dette unitranche ne confère aucun accès au capital à Kartesia. Elle nous permet en revanche de bénéficier de quelques spécificités.

Lesquelles ?

Elle nous permet de n’avoir qu’une seule tranche de dette et de n’avoir qu’un seul interlocuteur, ce qui nous garantit une grande agilité dans le déroulement et le paiement des opérations d’adossement aux cédants, essentiel dans le contexte d’accélération de la recomposition du marché français de la radiologie libérale que nous connaissons. A la différence de certaines dettes bancaires, les actionnaires n’octroient par ailleurs aucune caution à Kartesia.

Est-ce que cette dette unitranche donne des droits à Kartesia au même titre que les actionnaires de Vidi Capital ?

Comme précisé ci-dessus, une dette unitranche ne permet en aucun cas à son préteur d’avoir accès au capital.

Nous avions à cœur, le directoire sous l’autorité du Conseil de surveillance de Vidi Capital, de garder cette indépendance qui nous est si chère et qui est un axe fort et différenciant de notre projet, une promesse à nos 300 radiologues investisseurs. A ce titre, Kartesia n’est ni actionnaire, ni membre du conseil de surveillance ni représenté au directoire de Vidi Capital. Ce sont bien les radiologues actionnaires qui possèdent et gouvernent Vidi Capital.

Le nombre de radiologues actionnaires a-t-il vocation à s’élargir ?

Oui, dans le cadre des deux premières opérations d’adossement réalisées, les 300 radiologues investisseurs ont été rejoints par la trentaine de radiologues cédants qui ont souhaité réinvestir un pourcentage significatif de leur prix de part dans la holding de leur nouveau groupe Vidi Capital. C’est pour nous une preuve évidente de leur souhait de s’inscrire avec nous dans un projet long terme misant sur le projet médical et la pérennité.

Rappelez-nous la mission de Vidi Capital ?

La mission de Vidi Capital est de se donner les moyens de s’organiser à l’échelle nationale pour consolider le secteur et d’être le premier opérateur d’imagerie indépendant pour une radiologie d’excellence pour tous les patients.